Le professeur Raoult fait le point sur les données de mortalité, d'hospitalisation et d'hospitalisation en réanimation des les habitants de la ville de Marseille et du département.
La généralisation des tests a engendré un nombre de cas importants mais la mortalité n'a pas augmenté de manière significative.
Les indicateurs en termes de tests positifs et d'hospitalisations sont à la baisse, (la courbe des passages en réanimation devrait elle aussi suivre cette tendance d'ici quelques jours). Cela devrait permettre au gouvernement d'adapter ses mesures.
Pour un nombre de cas sensiblement identique (8,5 à la place de 9 %) il y a eu, de juillet à maintenant 3,5 fois moins de patients hospitalisés et 2 fois moins de patients nécessitant une réanimation. Le taux de mortalité est inférieur d'un tiers à un quart par rapport à celui observé lors de l'épisode du mois d'avril.
Il y a une différence de sévérité notable alors que la prise en charge a été exactement la même.
Une étude a été réalisée qui prouve que les différences de mortalité entre les différents pays d'Europe ne sont liées, ni à la densité, ni à l'urbanisation, ni à l'âge de la population. La seule corrélation trouvée était la précocité de la mise en place des tests diagnostiques.
Ce qui a effectivement été fait à Marseille dès le début de l'épidémie. Marseille a été touchée de la même manière que Paris (séroprévalence de 8 % pour marseille est de 9 % pour Paris et de 10 pour le grand Est). La surmortalité observée dans le grand Est et Paris n'est liée qu'à la prise en charge.
Take care,
M.E. David